Le rempart antique sous le logis des Gouverneurs © Ville de Tours
Un site occupé dès l'Antiquité
Le château de Tours se développe dans le secteur est de la ville, en bord de Loire. Il s’adosse à l’enceinte gallo-romaine construite au milieu du IVe siècle pour protéger la cité antique de Caesarodunum. Plusieurs campagnes de fouilles archéologiques menées dans les années 1970 révèlent la présence de constructions publiques et privées qui se succèdent depuis le milieu du Ier siècle.
UN ÉTABLISSEMENT BALNÉAIRE PUBLIC (FIN DU Ier AU DÉBUT DU IVe SIÈCLE)
Sur une période de plus de deux cents ans, le site abrite des thermes publics sur une superficie de plus de 2000 m². Ils possédaient vraisemblablement un accès direct à la berge du fleuve. Les fouilles attestent une très grande salle sur hypocauste (système de chauffage par le sol utilisé dans les thermes romains) de plus de dix mètres de longueur.
Sur une période de plus de deux cents ans, le site abrite des thermes publics sur une superficie de plus de 2000 m². Ils possédaient vraisemblablement un accès direct à la berge du fleuve. Les fouilles attestent une très grande salle sur hypocauste (système de chauffage par le sol utilisé dans les thermes romains) de plus de dix mètres de longueur.
L’ENCEINTE GALLO-ROMAINE (IVe SIÈCLE)
L’utilisation des thermes s’est arrêtée vers 300 au moment de la construction de l’angle nord-ouest du rempart. Le mur d’enceinte se caractérise par des fondations de 3 à 5 mètres constituées de gros blocs calcaires de remploi ; une base en grand appareil, large de 4,20 à 4,50 mètres ; et une élévation composée de deux murs de parement (petits moellons de calcaire liés au mortier rose et lits de tuiles) entre lesquels se trouve un blocage de pierre et de mortier.
L’utilisation des thermes s’est arrêtée vers 300 au moment de la construction de l’angle nord-ouest du rempart. Le mur d’enceinte se caractérise par des fondations de 3 à 5 mètres constituées de gros blocs calcaires de remploi ; une base en grand appareil, large de 4,20 à 4,50 mètres ; et une élévation composée de deux murs de parement (petits moellons de calcaire liés au mortier rose et lits de tuiles) entre lesquels se trouve un blocage de pierre et de mortier.
On reconnaît également dans cette partie du rempart une poterne dans la courtine nord et une tour à l’angle nord-ouest. Le tout forme une construction très soignée qui semble achevée vers 350-375.
À la même époque, la remise en état de certains bâtiments balnéaires permet de rétablir la fonction thermale du site durant une cinquantaine d’années. Enfin, au Ve siècle, les bâtiments sont transformés en habitations. L’archéologie révèle plusieurs constructions successives en bois et la présence de fosses-dépotoirs qui perdurent jusqu’au XIe siècle.