Le château de Tours et les bâtiments de la caserne Meusnier dont certains ont été démolis (aile nord parallèle à la Loire et bâtiment entre le château et le logis des Gouverneurs) © Archives municipales de Tours
LA CASERNE MEUSNIER
Après la Révolution, l’armée investit les bâtiments restants. Le site est aménagé en caserne avec la construction du “ logis de Mars ”, entre les deux tours médiévales, dans le premier quart du XIXe siècle. Il permet l’accueil du IIIe Régiment Napoléonien des Gardes d’Honneur. L’intérieur se compose, pour les trois niveaux, d’un couloir qui dessert de grandes pièces orientées à l’ouest et de deux escaliers en bois à chaque extrémité du corps de bâtiment.
Jusqu’en 1960, le lieu abrite les garnisons de cavalerie puis d’infanterie sous le nom de caserne Meusnier. Des écuries et baraquements, aujourd’hui disparus, complétaient l’ensemble. Seuls subsistent de cet ensemble militaire le bâtiment sud (construit sur la rue Albert-Thomas), transformé en immeuble d’habitation, et le bâtiment en retour à l’est actuellement occupé par des services municipaux.
UN LIEU D’EXPOSITION
En 1968, le site devient propriété de la Ville de Tours qui confie sa restauration à l’école d’apprentis des Compagnons du Devoir d’après les plans de l’architecte Jacques Boille.
Sont ensuite installés dans le logis de Mars et la tour de Guise, l’Historial de Touraine et l’Aquarium Tropical de Touraine de 1984 à 2000. En 2001, le château de Tours, sur ses quatre niveaux, est établi comme nouveau lieu d’exposition avec une programmation artistique très diversifiée qui touche tous les champs de la création contemporaine : peinture, photographie, poterie, sculpture, etc.
Depuis 2010, deux niveaux sont réservés, dans le cadre d‘un partenariat avec le prestigieux musée parisien du Jeu de Paume, pour accueillir chaque année deux expositions temporaires qui participent à une actualité culturelle de premier plan.Au dernier étage du logis des gouverneurs, la salle d’exposition permanente, “l’évolution urbaine de Tours”, présente l’histoire de la fabrique de la ville. Elle est illustrée d’un riche mobilier archéologique issu des fouilles conduites à Tours.